Soka Gakkai Bibliothèque du bouddhisme de Nichiren

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La personne et la Loi
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ÉCRITS: 161 La personne et la Loi

( pp.1103 - 1104 )

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 1. On trouve ce récit dans l’Histoire du roi Ashoka.

 2. Sūtra du Lotus, chap. 21.

 3. Les trois sortes d’actes — c’est-à-dire les actes du corps, les paroles et les pensées — par lesquelles se crée le karma. Les trois vertus correspondent ici au Corps du Dharma, à la sagesse du Dharma et à la délivrance du Dharma qui sont des attributs du Bouddha.

 4. Sūtra du Lotus, chap. 23.

1103161

La personne et la Loi


Texte

Points de repère


Nichiren a envoyé cette lettre du mont Minobu à Nanjō Tokimitsu, l’intendant du village d’Ueno, à Suruga, lors du neuvième mois de 1281. Nanjō Tokimitsu était alors âgé de vingt-deux ans.

À la suite de la persécution d’Atsuhara, où Nanjō Tokimitsu avait joué un rôle particulièrement important en soutenant les croyants, les représentants du gouvernement avaient lourdement taxé son domaine, si bien qu’il eut des difficultés à subvenir aux besoins de sa famille. On ne sait pas précisément de quelle maladie il souffrait ; en tout cas, il recouvra la santé et vécut encore une cinquantaine d’années après l’envoi de cette lettre.

Le titre de la lettre, La personne et la Loi, provient d’un passage du Commentaire textuel du Sūtra du Lotus où il est dit que, puisque la Loi est merveilleuse, la personne qui l’adopte est digne de respect.

Haut de la page


Votre messager vient de m’apprendre que vous souffrez d’une maladie grave. J’espère que vous vous rétablirez bien vite et viendrez me rendre visite.

J’ai aussi reçu vos dons, un chargement de sel, un sac de graines de soja, un sac d’algues de mer et un récipient en bambou contenant du saké. Je ne vous ai pas vu depuis que vous avez quitté la province de Kōzuke pour rentrer chez vous et je m’interroge sur votre santé. Les mots me manquent pour vous dire à quel point j’apprécie la bonté dont vous faites preuve en me faisant parvenir une lettre et de nombreuses offrandes.

Comme vous le savez, il est dit dans un sūtra que le garçon Victoire-de-la-Vertu1, qui offrit un pâté de sable au Bouddha, renaquit par la suite sous la forme du grand roi Ashoka, qui régna sur la plus grande partie du continent sud du Jambudvipa. Le Bouddha étant digne de respect, le garçon put bénéficier de cette grande récompense bien que son pâté ne fût composé que de sable. Par ailleurs, le bouddha Shakyamuni enseigne que celui qui fait des offrandes au pratiquant du Sūtra du Lotus, ne serait-ce qu’un seul jour, à l’époque de la Fin de la Loi, obtiendra des bienfaits cent, ou mille, ou dix mille, ou un million de fois supérieurs à ceux que l’on obtiendrait en offrant d’innombrables trésors au Bouddha pendant un million de kalpa. Qu’il est merveilleux que vous ayez soutenu de tout cœur le pratiquant du Sūtra du Lotus durant toutes ces années ! Selon les paroles d’or du Bouddha, il est certain que dans la prochaine vie vous renaîtrez dans la Terre pure du pic de l’Aigle. Quels magnifiques bienfaits vous obtiendrez !

Ce lieu est montagneux et isolé. Il n’y a pas le moindre village aux alentours. Malgré cela, je conserve au fond de ma chair 1104mortelle la Loi cachée ultime héritée au pic de l’Aigle du bouddha Shakyamuni, seigneur des enseignements. Mon cœur est là où tous les bouddhas entrent dans le nirvana ; ma langue là où ils font tourner la roue de la Loi ; ma gorge là où ils naissent en ce monde ; et ma bouche là où ils atteignent l’illumination. Puisque cette montagne est le lieu où réside ce merveilleux pratiquant du Sūtra du Lotus, comment pourrait-elle être moins merveilleuse que la Terre pure du pic de l’Aigle ? C’est ce que signifient ces mots [extraits du Commentaire textuel du Sūtra du Lotus] : « Puisque la Loi est merveilleuse, la personne qui l’adopte est digne de respect ; puisque la personne est digne de respect, la terre l’est aussi. » On lit dans le chapitre “Les pouvoirs transcendantaux [de l’Ainsi-Venu]” : « Que ce soit (...) dans une forêt, sous un arbre, dans la résidence des moines (...) en tous ces endroits les bouddhas sont entrés au parinirvana2. » Ceux qui me rendent visite en ce lieu peuvent instantanément expier les offenses accumulées depuis le passé infini et transformer les maux dérivant des trois sortes d’actes en trois vertus3.

En Inde centrale, un voyageur souffrant se rendit un jour au lac Sans-Chaleur pour éteindre le feu de l’angoisse dans son cœur. Il proclama qu’il put satisfaire son désir car « un étang d’eau claire et fraîche peut satisfaire tous ceux qui ont soif4 ». Même si le lac Sans-Chaleur et l’endroit [où je réside] sont deux lieux différents, le principe est exactement le même. Le pic de l’Aigle, en Inde, se retrouve donc à présent ici, au mont Minobu. Cela fait bien longtemps que vous y êtes venu pour la dernière fois. Venez donc me voir dès que cela vous sera possible. J’attends avec impatience votre visite.

Comment décrire votre bonté ? Elle est vraiment admirable !


Nichiren


Le onzième jour du neuvième mois de la quatrième année de Kōan [1281]


Réponse à Nanjō

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Notes


 1. On trouve ce récit dans l’Histoire du roi Ashoka.

 2. Sūtra du Lotus, chap. 21.

 3. Les trois sortes d’actes — c’est-à-dire les actes du corps, les paroles et les pensées — par lesquelles se crée le karma. Les trois vertus correspondent ici au Corps du Dharma, à la sagesse du Dharma et à la délivrance du Dharma qui sont des attributs du Bouddha.

 4. Sūtra du Lotus, chap. 23.

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