Soka Gakkai Bibliothèque du bouddhisme de Nichiren

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Les digues solides de la foi
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ÉCRITS: 74 Les digues solides de la foi

( pp.629 - 631 )

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 1. Sūtra du Lotus, chap. 3.

 2. Cette œuvre attaque principalement les doctrines de l’école de la Terre pure.

 3. Annotations sur le Sūtra du Nirvana.

 4. Ibid.

 5. Les dix volumes du Sūtra du Lotus comprennent en fait les huit volumes du Sūtra du Lotus proprement dits, auxquels s’ajoutent les deux sūtras qui lui sont liés, le Sūtra aux sens infinis et le Sūtra du bodhisattva Sagesse-Universelle. Ichinosawa (décédé en 1278) était un moine séculier de l’école de la Terre pure. Lors du quatrième mois de 1272, alors qu’il était encore en exil à Sado, Nichiren fut transféré de Tsukahara au domaine relativement plus confortable de Ichinosawa. Dans une autre lettre, envoyée à l’épouse du moine séculier Ichinosawa, Nichiren déclare qu’il n’est pas certain d’avoir eu raison de confier à son mari, dont l’engagement dans la foi n’est pas clair, une copie du Sūtra du Lotus, mais il dit s’être senti tenu d’agir ainsi par une promesse antérieure.

 6. Sūtra du Lotus, chap. 11.

 7. Avidité, haine et ignorance. Voir glossaire.

 8. Sūtra du Lotus, chap. 12.

 9. Ibid., chap. 11.

62974

Les digues solides de la foi


Texte

Points de repère


Cette lettre est datée du troisième jour du neuvième mois, sans que soit précisée l’année. On pense cependant qu’elle fut écrite en 1275, un an et demi après le retour de Nichiren de l’exil de Sado. Elle s’adresse à la nonne séculière Sennichi, épouse d’Abutsu-bō.

Il s’agit en fait d’une réponse à une question de la nonne séculière concernant les effets de la calomnie de l’enseignement correct, selon ses différents degrés. Nichiren dit : « Si la faute d’un croyant est légère, n’y attachez pas d’importance, et guidez-le pour qu’il obtienne des bienfaits. Si elle est grave, encouragez-le à renforcer sa foi pour expier cette transgression. » Et il lance aussi cet avertissement : « Le fait est que des calomnies, même mineures, peuvent conduire à d’autres qui sont graves et les effets que l’on devrait alors subir seraient bien pires. » En conclusion, Nichiren fait l’éloge de la nonne séculière Sennichi qui lui pose cette question sur la calomnie de l’enseignement correct.

Haut de la page


Dans votre lettre, vous demandez de quelle façon la rétribution varie en fonction du degré d’opposition à l’enseignement correct. Tout d’abord, le Sūtra du Lotus fut enseigné pour mener tous les êtres vivants vers la Voie du Bouddha. Cependant, seuls ceux qui ont foi en lui atteignent la bouddhéité. Ceux qui s’y opposent tomberont dans la grande citadelle de l’Enfer aux souffrances incessantes. Comme le dit le Sūtra : « Si quelqu’un n’y accorde pas foi mais au contraire dénigre ce Sūtra, il réduira aussitôt à néant toutes les graines qui lui auraient permis en ce monde de devenir un bouddha. (...) Lorsque sa vie s’achèvera, il se retrouvera dans l’enfer Avīci1. »

Il y a bien des degrés à l’opposition : elle peut être superficielle ou profonde, légère ou lourde. Même parmi ceux qui adoptent le Sūtra du Lotus, très rares sont ceux qui le gardent constamment, dans leur esprit comme dans leurs actes. Rares sont les pratiquants qui peuvent garder ce Sūtra. Mais ceux qui le font ne subiront pas de rétributions graves, même s’ils ont commis des oppositions mineures contre lui. Leur foi forte, face à leurs petites fautes, est comme une inondation qui éteint des feux minuscules.

Il est dit dans le Sūtra du Nirvana : « Si un moine, même bon, voit quelqu’un détruire l’enseignement et n’y prête pas garde, s’il s’abstient de tout reproche, ne chasse pas cet individu ou ne le punit pas pour sa faute, alors vous devez réaliser que ce moine trahit l’enseignement du Bouddha. Mais s’il chasse celui qui détruit la Loi, lui adresse des reproches ou le punit, alors, c’est mon disciple et un véritable auditeur. »

C’est cette mise en garde qui m’a poussé à m’exprimer ouvertement contre la calomnie, en dépit des diverses persécutions auxquelles j’ai été confronté, parce que je serais devenu un ennemi du Sūtra du Lotus si je ne l’avais pas fait.

630Cependant, cette calomnie peut être mineure ou grave, et il est parfois préférable de feindre l’indifférence plutôt que de s’y attaquer. Les écoles Shingon et Tendai calomnient le Sūtra du Lotus et devraient être sévèrement réprimandées. Mais, sans une grande sagesse, il est difficile de faire correctement la distinction entre les enseignements que Nichiren propage et leurs doctrines. C’est pourquoi il faut parfois s’abstenir de les attaquer, comme je l’ai fait moi-même dans [mon traité] Sur l’établissement de l’enseignement correct pour la paix dans le pays2.

Que nous dénoncions ou non cette calomnie, il sera difficile pour ceux qui ont commis cette grave faute d’éviter la rétribution. Voir, entendre, et ne pas tenter de mettre un terme à cette calomnie alors qu’elle pourrait être évitée si nous la dénoncions, cela détruit les dons de la vue et de l’ouïe [dont nous sommes dotés], et constitue une attitude dépourvue de compassion.

Zhangan écrit : « Si l’on se lie d’amitié avec quelqu’un sans avoir la bienveillance de le corriger, on est en fait son ennemi3. » Une faute grave est extrêmement difficile à effacer. Le plus important est de constamment renforcer notre désir d’apporter des bienfaits aux autres.

Quand la faute d’une personne est mineure, une réprimande est parfois nécessaire, mais, en d’autres occasions, elle est inutile, car certains peuvent se corriger par eux-mêmes sans qu’on le leur dise. [Si vous devez réprimander une personne, faites-le] de manière à ce que vous, comme elle, puissiez éviter les conséquences de sa faute. Ensuite, vous devriez lui pardonner. Le fait est que des calomnies, même mineures, peuvent conduire à d’autres qui sont graves et les effets que l’on devrait alors subir seraient bien pires. C’est [ce que Zhangan veut dire lorsqu’il écrit] : « Celui qui libère du mal l’offenseur agit comme son parent4. »

On trouve beaucoup d’exemples de calomnies de ce genre parmi les disciples, moines et laïcs, de Nichiren. Je suis sûr que vous avez entendu parler du moine séculier Ichinosawa. En privé, il est considéré comme l’un des disciples laïcs qui suivent Nichiren, mais publiquement il demeure encore dans l’école Nembutsu. Que lui arrivera-t-il lors de sa prochaine vie ? Je lui ai néanmoins offert les dix volumes du Sūtra du Lotus5.

Renforcez maintenant votre foi plus que jamais. Toute personne qui enseigne les principes de la Loi bouddhique à d’autres encourt inévitablement la haine des hommes et des femmes, des moines et des nonnes. Laissez-les parler comme bon leur semble. Confiez-vous aux enseignements d’or du Sūtra du Lotus, du bouddha Shakyamuni, de Tiantai, Miaole, Dengyō, et Zhangan. C’est ce que signifie l’expression « pratiquer en suivant les enseignements du Bouddha ». Il est dit dans le Sūtra du Lotus : « Si dans cette époque redoutable quelqu’un est capable de prêcher ce Sūtra ne serait-ce qu’un court moment, [il méritera de recevoir des offrandes de tous les êtres célestes et humains]6. » Ce passage explique qu’à l’époque mauvaise de la Fin de la Loi, quand prévalent les personnes mauvaises souillées par les trois poisons7, celui qui croit et garde l’enseignement correct, ne serait-ce qu’un court moment, recevra des offrandes des êtres célestes et humains.

Vous devriez aujourd’hui faire un grand vœu et prier pour votre vie prochaine. Si vous ne croyez pas ou si vous calomniez l’enseignement correct, ne serait-ce que de façon minime, vous tomberez certainement dans la grande citadelle de l’Enfer aux souffrances incessantes. Supposez un bateau qui navigue en pleine mer. Même si ce bateau est de construction solide, s’il est envahi par les eaux en raison d’une fuite, il est certain que ceux qui sont à bord se noieront ensemble. Même si les digues entre les rizières sont solides, il suffit d’un trou de fourmi pour qu’à terme les rizières se vident de leur eau. Libérez le bateau de votre vie de l’eau de mer de la calomnie et de l’incroyance, et consolidez les 631digues de votre foi. Si la faute d’un croyant est légère, n’y attachez pas d’importance, et guidez-le pour qu’il obtienne des bienfaits. Si elle est grave, encouragez-le à renforcer sa foi pour expier cette transgression.

Vous êtes en fait une femme peu ordinaire puisque vous me demandez d’expliquer les effets des divers degrés de calomnie de la Loi. Vous méritez tout autant les éloges que la fille du roi-dragon lorsqu’elle déclare : « Pour délivrer les êtres vivants de leurs souffrances, je déploie les enseignements du Grand Véhicule8. » On lit aussi dans le Sūtra du Lotus : « Poser des questions sur son sens, voilà qui sera réellement difficile9 ! » Rares sont ceux qui s’interrogent sur le sens du Sūtra du Lotus. Soyez toujours déterminée à dénoncer la calomnie de l’enseignement correct au mieux de vos capacités. Il est vraiment merveilleux que vous m’aidiez à faire connaître mes enseignements.


Avec tout mon respect,
Nichiren


Le troisième jour du neuvième mois


Réponse à la nonne séculière et épouse d’Abutsu-bō

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Notes


 1. Sūtra du Lotus, chap. 3.

 2. Cette œuvre attaque principalement les doctrines de l’école de la Terre pure.

 3. Annotations sur le Sūtra du Nirvana.

 4. Ibid.

 5. Les dix volumes du Sūtra du Lotus comprennent en fait les huit volumes du Sūtra du Lotus proprement dits, auxquels s’ajoutent les deux sūtras qui lui sont liés, le Sūtra aux sens infinis et le Sūtra du bodhisattva Sagesse-Universelle. Ichinosawa (décédé en 1278) était un moine séculier de l’école de la Terre pure. Lors du quatrième mois de 1272, alors qu’il était encore en exil à Sado, Nichiren fut transféré de Tsukahara au domaine relativement plus confortable de Ichinosawa. Dans une autre lettre, envoyée à l’épouse du moine séculier Ichinosawa, Nichiren déclare qu’il n’est pas certain d’avoir eu raison de confier à son mari, dont l’engagement dans la foi n’est pas clair, une copie du Sūtra du Lotus, mais il dit s’être senti tenu d’agir ainsi par une promesse antérieure.

 6. Sūtra du Lotus, chap. 11.

 7. Avidité, haine et ignorance. Voir glossaire.

 8. Sūtra du Lotus, chap. 12.

 9. Ibid., chap. 11.

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