Fabao (d.i.) Moine de la dynastie Tang qui fut l’un des disciples majeurs de Xuanzang et contribua à ce titre à la traduction des écrits bouddhiques. Il écrivit aussi des commentaires sur le Trésor de l’analyse de l’Abhidharma.
Fadao (1086-1147) Moine qui adressa des remontrances à l’empereur Huizong de la dynastie des Song quand celui-ci apporta son soutien au taoïsme et tenta de faire disparaître le bouddhisme. Il fut marqué au visage et exilé à Daochou, au sud du fleuve Yangzi Jiang.
Fan Kuai (?-189 avant notre ère) Dirigeant militaire et stratège qui aida l’empereur Gaozu à unifier la Chine et à établir la dynastie des Han antérieurs. Fan Kuai est connu pour son courage et sa loyauté.
Fan Yuqi (?-227 avant notre ère) Général de l’État de Qin, en Chine. Selon la tradition, après avoir encouru la fureur du roi de Qin, Fan Yuqi chercha refuge dans l’État de Yen, où il fut reçu chaleureusement par le prince Dan. Dan éprouvait du ressentiment à l’encontre du roi de Qin, souverain qui, par la suite, unifia la Chine sous son règne et devint le premier empereur de la dynastie des Chin. Dan entreprit de le faire assassiner par un certain Jing Ke. Afin de faire aboutir son complot, Jing Ke informa Fan Yuqi que sa tête était mise à prix par le roi de Qin. Apprenant cela, Fan Yuqi décida de se trancher lui-même la tête afin que Jing Ke puisse l’apporter au roi de Qin et profiter de cette occasion pour l’assassiner. Fan Yuqi entendait s’acquitter par ce geste de sa dette de reconnaissance envers le prince Dan et se venger du roi de Qin.
Faquan (d.i.) Moine des enseignements ésotériques dans la Chine des Tang. Il transmit les doctrines ésotériques à Jikaku et à Chishō quand ils se rendirent en Chine, respectivement en 838 et 853. Il écrivit de nombreux traités sur le bouddhisme ésotérique.
Fayun (467-529) Moine chinois révéré comme l’un des trois grands maîtres de la dynastie des Liang, avec Zhizang et Sengmin. En 508, il fut nommé grand patriarche du temple Guangzhe par l’empereur Wu. Il fut souvent invité par l’empereur à dispenser des enseignements à la Cour et fut nommé Superviseur général des moines en 525.
Fazang (643-712) Troisième patriarche de l’école Huayan (jp. Kegon), en Chine. Il fut formé aux enseignements par Zhiyan et apporta une grande contribution à la systématisation de la doctrine Huayan.
Fazu (d.i.) Appelé également Bo Yuan et Bo Fazu. Moine et traducteur des écrits bouddhiques sous la dynastie des Chin de l’Ouest (265-316). Il établit un monastère bouddhique à Changan où il dispensa des cours et traduisit les écrits bouddhiques. En 305, il partit pour Longyou afin d’y vivre retiré. Refusant de travailler pour Zhang Fu, gouverneur local de Jinzhou, et calomnié par un des opposants qu’il avait vaincus au cours d’un débat, il fut tué sur la route de Longyou.
Filet d’Indra Filet accroché à un mur, dans le palais d’Indra, ou Shakra. Un joyau se trouve dans chaque partie du filet, et chaque joyau reflète les innombrables autres joyaux contenus dans le même filet. Le filet d’Indra est une image fréquemment employée pour illustrer l’interpénétration ou inclusion mutuelle de tous les phénomènes.
Fille du roi-dragon Également appelée fille dragon. Fille de Sagara, l’un des huit grands rois-dragons qui résidaient, dit-on, dans un palais au fond de la mer. Selon le chapitre “Devadatta” du Sūtra du Lotus, elle conçut l’aspiration d’atteindre l’illumination en entendant le bodhisattva Manjusri enseigner le Sūtra du Lotus dans le palais du roi-dragon. Par la suite, quand elle se présenta devant l’assemblée du Sūtra du Lotus, le bodhisattva Sagesse-Accumulée et Shariputra prétendirent qu’il était impossible aux femmes d’atteindre la bouddhéité. À ce moment-là, elle manifesta immédiatement son état de bouddha sans quitter sa forme de dragon.
Fin de la Loi Époque dite de la Fin de la Loi. Dernière des trois époques qui suit la disparition du bouddha Shakyamuni et qui voit le bouddhisme sombrer dans la confusion. Époque au cours de laquelle l’enseignement de Shakyamuni perd son pouvoir de mener les gens à l’illumination. Elle durera dix mille ans et plus. L’époque dite de la Fin de la Loi commence deux mille ans après la disparition du Bouddha. Son début correspond aussi à la cinquième des cinq périodes de cinq cents ans qui suivent la disparition du Bouddha et qui sont décrites dans le Sūtra de la Grande Collection. Celui-ci prédit que cette cinquième période sera un âge de conflits et le bouddhisme de Shakyamuni périra. Au contraire le Sūtra du Lotus voit l’époque de la Fin de la Loi comme le moment où l’essence du Sūtra du Lotus transmis au bodhisattva Pratiques-Supérieures lors de la cérémonie dans les airs se propagera.
Fleur-Souveraine-Constellation Bodhisattva qui apparaît dans le chapitre “Les actes antérieurs du bodhisattva Roi-de-la-Médecine” du Sūtra du Lotus pour interroger le Bouddha. Dans ce chapitre, le bouddha Shakyamuni lui ordonne de protéger le Sūtra avec ses pouvoirs transcendantaux parce qu’il représente le bon médicament pour soigner les maux des êtres vivants du monde entier.
Fondements de la renaissance dans la Terre pure (T2682_.84.0033) Œuvre du moine Tendai Genshin achevée en 985, compilant des passages de plus de cent soixante sūtras et traités concernant la renaissance dans la Terre du bouddha Amida. Dans cette œuvre, Genshin essaie d’inspirer la crainte de la transmigration à travers les six voies et le désir de parvenir à la Terre pure du Bonheur-Suprême, en prônant la pratique du Nembutsu pour renaître dans cette Terre pure. Son œuvre devient très populaire et donne une impulsion considérable aux pratiques de la Terre pure au Japon.
Forêt-de-Mérites Un des quatre grands bodhisattvas décrit dans le Sūtra de la Guirlande de fleurs. Forêt-de-Mérites formule la doctrine des dix étapes de la pratique dans le ciel Yama, lors de la quatrième assemblée décrite dans ce sūtra.
Fusion de la réalité et de la sagesse Fusion de la réalité, ou vérité objective, et de la sagesse subjective qui permet de s’éveiller à cette vérité, c’est-à-dire de la nature de bouddha inhérente à notre vie. Cette fusion représente en soi l’atteinte de la bouddhéité.