Zhang Liang (?-168 avant notre ère) Homme d’État et stratège chinois qui aida Liu Bang, ou empereur Gaozu, à renverser la dynastie des Chin et à établir la dynastie des Han antérieurs.
Zhangan (561-632) Disciple et successeur de Tiantai. Il recueillit les cours de Tiantai qu’il compila par la suite en trois œuvres intitulées Sens profond du Sūtra du Lotus, Commentaire textuel du Sūtra du Lotus et La Grande Concentration et Pénétration. Parmi ses œuvres personnelles, citons les Annotations sur le Sūtra du Nirvana et le Sens profond du Sūtra du Nirvana.
Zhao Gao (?-207 avant notre ère) Ministre du premier empereur de la dynastie des Chin, en Chine. Quand l’empereur tomba malade et mourut, le ministre eunuque Zhao Gao composa un édit plaçant le plus jeune fils de l’empereur sur le trône. Il provoqua la mort du fils aîné de l’empereur ainsi que celle de nombreux généraux et ministres de haut rang et, pour finir, celle du deuxième empereur lui-même. C’est ainsi qu’il joua avec le pouvoir pour tenter de contrôler le trône, mais il fut finalement tué par le troisième souverain, le petit-fils du premier empereur.
Zhiyan (602-668) Deuxième patriarche de l’école Kegon.
Zhizang (458-522) Moine des périodes des dynasties du Nord et du Sud en Chine. Il fut révéré par l’empereur Wu de la dynastie des Liang et écrivit bon nombre de traités et de commentaires au temple Kaishansi. Zhizang est considéré comme l’un des trois grands maîtres de la dynastie des Liang, avec Fayun et Sengmin.
Zhizhe (ch.) Titre honorifique signifiant « personne sage ». Le Grand Maître Tiantai était aussi appelé Grand Maître Zhizhe et Grand Maître Tiantai Zhizhe.
Zhou Dernier souverain de la dynastie des Yin (Shang), qui s’éteignit au XIe siècle avant notre ère. Ce souverain odieux régna par l’oppression, ce qui lui vaut d’être considéré, avec le roi Jie, de la dynastie des Xia, comme l’exemple même de la tyrannie. Il s’abandonnait à l’ivresse et à la débauche, et fut encouragé dans ses mauvaises actions par Daji, sa concubine favorite. En raison de sa corruption et de sa cruauté, ses vassaux et le peuple de son royaume finirent par se retourner contre lui. Il fut dérouté par le roi Wu, de la dynastie des Zhou.
Zhu Daosheng (?-434) Également appelé Daosheng. Après avoir étudié la traduction chinoise du Sūtra du Nirvana de Faxian, ce moine chinois, disciple de Kumarajiva, soutint que même un icchantika, ou personne d’une incroyance incorrigible, peut atteindre la bouddhéité. Cela lui valut d’être banni de la communauté des moines et exilé sur une montagne, à Suzhou. Par la suite, quand le Sūtra du Nirvana fut traduit en chinois par Dharmaraksha, le bien-fondé des propos de Daosheng fut démontré.
Zhu Falan (d.i.) Moine indien appelé Dharmaraksa (skt.), qui selon la tradition, aurait introduit le bouddhisme en Chine, avec Kashyapa Matanga. En l’an 67 de notre ère, Zhu Falan et Kashyapa Matanga auraient quitté l’Inde pour se rendre à Luoyang, en Chine, à la demande de l’empereur Ming, de la dynastie des Han postérieurs.
Zunshi (964-1032) Moine de l’école Tiantai sous la dynastie des Song, en Chine. Il renforça le prestige de l’école Tiantai et adressa une pétition au trône pour que les textes et les commentaires de cette école soient inclus dans le canon bouddhique chinois officiel. Sa démarche fut couronnée de succès. Il laissa derrière lui bon nombre de commentaires portant aussi bien sur les doctrines de Tiantai que sur celles de l’école Jingtu (jp. Jōdo) ou de la Terre pure.