Soka Gakkai Bibliothèque du bouddhisme de Nichiren

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Daimoku (jp.) 1) Titre d’un sūtra et, plus spécifiquement, titre du Sūtra du Lotus, Myōhō-renge-kyō. 2) Invocation de Nam-myōhō-renge-kyō, dans le bouddhisme de Nichiren.

Dainichi (d.i.) Également appelé Nōnin. Moine japonais du XIIe siècle qui fut l’un des pionniers de l’enseignement Zen, au Japon. Il propagea les enseignements Zen avant Eisai, fondateur de l’école Rinzai. En 1189, il envoya deux disciples en Chine pour faire authentifier ses enseignements par un maître Zen, Zhouan Deguang. Son école fut connue sous le nom de Nihon Daruma, ou école japonaise Bodhidharma.

Daishin, Ajari (d.i.) Disciple de Nichiren né dans la province de Shimo’usa. Il faisait probablement partie de la famille Soya. Il instruisit les croyants à Kamakura pendant que Nichiren était en exil sur l’île de Sado.

Daishin-bō (mort en 1279) Moine de la région du mont Fuji au temps de Nichiren. Il fut un temps disciple de Nichiren, mais Gyōchi, vice-grand-patriarche du temple principal Ryūsen-ji, le persuada d’abandonner sa foi et de s’associer aux persécutions contre Nikkō et les autres croyants de la région. Il fit aussi partie du groupe de cavaliers qui, à Atsuhara, en 1279, arrêta vingt paysans, disciples de Nichiren, accusés à tort d’avoir volé la récolte de riz. Les paysans résistèrent et, dans la mêlée, Daishin-bō fut désarçonné et tué.

Daishōnin (jp.) Littéralement, « Grand Sage ». Ce titre honorifique est appliqué tout particulièrement à Nichiren, à titre de révérence, pour signifier qu’il est le bouddha apparu à l’époque de la Fin de la Loi afin de sauver toute l’humanité.

Danna (953-1007) Autre nom de Kakuun, fondateur de la branche Danna de l’école Tendai, au Japon. Il fut l’un des principaux disciples de Ryōgen, dix-huitième grand patriarche de l’Enryaku-ji, temple principal de l’école Tendai. Il tire son nom du temple Danna-in, sur le mont Hiei, où il vécut.

Daoan Nom porté par différentes personnes, notamment un moine chinois qui vécut sous la dynastie des Zhou du Nord (557-581). Il exposa le Sūtra du Nirvana et le Traité de la grande perfection de sagesse. Il soumit un traité à l’empereur Wu, qui régna de 560 à 578, pour affirmer la supériorité du bouddhisme sur le taoïsme et émettre également des critiques à l’encontre du confucianisme. Cependant, en 574, l’empereur Wu émit son décret prohibant le bouddhisme et le taoïsme, et exigea la destruction des temples, images et écrits bouddhiques. Daoan échappa aux persécutions et se consacra à instruire ses disciples.

Daochuo (562-645) Deuxième des cinq patriarches de l’école Jingtu (jp. Jōdo ou Terre pure) en Chine. Il classa les sūtras bouddhiques en deux catégories, la méthode Jingtu et la méthode de la Voie des Saints. Il affirma que la méthode de la Voie des Saints, qui expose l’atteinte de l’illumination par notre propre pouvoir, est trop difficile pour les hommes du commun de l’époque de la Fin de la Loi, et que seule la méthode Jingtu, qui expose la renaissance dans la Terre pure du bouddha Amida, en s’appuyant sur le pouvoir d’Amida, peut offrir le salut.

Daosui (d.i.) Moine de l’école Tiantai (jp. Tendai) dans la Chine des Tang. Il étudia les enseignements de Tiantai sous la direction de Miaole. En 805, il enseigna la méditation de Tiantai à Dengyō, qui venait du Japon.

Daoxian (d.i.) Moine de l’école Tiantai dans la Chine des Tang qui aurait été un disciple de Miaole. Durant l’ère Dali (766-779), il se rendit à Changan, capitale de la Chine des Tang, où il se consacra à écrire. Supplément au Commentaire textuel du Sūtra du Lotus est l’une de ses œuvres.

Daoxuan (596-667) Fondateur de la branche Nanshan de l’école Lü (jp. Ritsu), en Chine. C’est la seule branche de l’école qui survécut, ce qui lui valut d’être assimilée à cette école dans sa totalité. Daoxuan aida Xuanzang à accomplir son œuvre de traduction. Il écrivit plusieurs livres sur les préceptes. Il est aussi connu pour être l’auteur de Suite des biographies des moines éminents, recueil de biographies de cinq cents moines éminents qui vécurent entre 502 et 645.

Démon du ciel Voir Roi-démon du sixième ciel.

Dengyō (767-822) Également appelé Saichō et Grand Maître Dengyō. Fondateur de l’école Tendai, au Japon. En 804, il se rendit en Chine pour étudier les doctrines de Tiantai. De retour au Japon l’année suivante, il fonda l’école Tendai. Le mot Tendai correspond à la prononciation japonaise de Tiantai. Dengyō s’évertua à établir une estrade d’ordination du Mahayana au mont Hiei, en dépit de l’opposition des écoles plus anciennes de Nara. L’autorisation fut finalement accordée peu après sa disparition, et son successeur, Gishin, inaugura cette estrade d’ordination, en 827. Dans les écrits de Nichiren, Dengyō est aussi désigné sous le nom de Grand Maître Kompon ou Grand Maître fondamental.

Dernière période de cinq cents ans Cinquième période de cinq cents ans après la disparition de Shakyamuni, ou première période de cinq cents ans de l’époque de la Fin de la Loi.

Désirs terrestres Terme générique désignant tous les mécanismes négatifs de la vie, notamment les désirs et les illusions considérés, dans leur globalité, comme une source de souffrances spirituelles et physiques qui entravent la quête de l’illumination.

Détenteur-de-Vertu Nom de Shakyamuni dans une vie antérieure alors qu’il était roi, à Kushinagara, bien des années après la disparition du bouddha Joie-Croissante. Selon le Sūtra du Nirvana, l’enseignement du bouddha Joie-Croissante était alors voué à disparaître quarante ans plus tard et de nombreux mauvais moines, qui enfreignaient les préceptes bouddhiques, avaient pris les armes pour attaquer le moine Éveil-à-la-Vertu, qui croyait en cet enseignement. Le roi Détenteur-de-Vertu accourut au secours de ce dernier et lui permit de s’échapper, indemne, mais le roi fut couvert de blessures et mourut. Pour avoir ainsi donné sa vie pour la Loi, il renaquit dans la terre du bouddha Akshobhya et devint le premier disciple de ce bouddha, Éveil-à-la-Vertu étant le deuxième. Dans une autre vie encore, le roi Détenteur-de-Vertu renaquit sous la forme du bouddha Shakyamuni et Éveil-à-la-Vertu sous celle du bouddha Kashyapa.

Deux cent cinquante préceptes Règles de discipline observées par les moines bouddhistes du Hinayana ayant reçu l’ordination complète.

Deux lieux et trois assemblées Description des lieux où Shakyamuni enseigna le Sūtra du Lotus, tels qu’ils sont décrits dans ce Sūtra. Les deux lieux sont le sommet du pic de l’Aigle et les Airs. Les trois assemblées sont : la première assemblée au pic de l’Aigle, qui va de l’“Introduction” à la moitié du onzième chapitre, “L’apparition de la Tour aux trésors” ; l’Assemblée dans les Airs, qui va de la seconde moitié du chapitre “L’apparition de la Tour aux trésors” au vingt-deuxième chapitre, “Transmission” ; la seconde assemblée au pic de l’Aigle, qui va du vingt-troisième chapitre, “Les actes antérieurs du bodhisattva Roi-de-la-Médecine”, au vingt-huitième chapitre, “Les encouragements du bodhisattva Sagesse-Universelle”.

Deux resserres aux enseignements Enseignements destinés aux personnes des deux véhicules et enseignements destinés aux bodhisattvas. Les premiers correspondent à des enseignements du Hinayana tels que les quatre nobles vérités et la chaîne de causalité à douze maillons. Les seconds concernent des enseignements du Mahayana tels que les six paramita.

Deux véhicules Enseignements destinés aux auditeurs (skt. shravaka) et aux bouddhas-pour-soi (pratyekabuddha), également appelés « personnes des deux véhicules ».

Devadatta Cousin de Shakyamuni qui fut son disciple avant de devenir son ennemi. Dans son arrogance, il tenta de tuer le Bouddha et d’usurper sa position. Il encouragea aussi les dissensions au sein de la Communauté bouddhiste. Il est dit qu’il tomba vivant en enfer. Cependant, le chapitre “Devadatta” du Sūtra du Lotus prédit qu’à l’avenir il atteindrait l’illumination.

Dharma (skt.) Terme fondamental en bouddhisme, revêtant des sens très variés. Il signifie notamment : loi, vérité, doctrine, enseignement du Bouddha, décret fixe, observance de la coutume, conduite prescrite, devoir, vertu, moralité, actes de bien, religion, justice, nature, qualité, caractère, caractéristique, qualité essentielle, éléments d’existence, constituants ultimes des choses, phénomènes, etc. Les usages les plus habituels sont la Loi, ou vérité ultime, l’enseignement du Bouddha qui révèle la Loi ; les manifestations de la Loi, c’est-à-dire les phénomènes, les choses, les faits, les existences, etc. (souvent au pluriel) ; les éléments d’existence qui, selon les écoles du Hinayana, sont les composants les plus fondamentaux de l’individu et de sa réalité : les normes de conduite menant à l’accumulation de bon karma.

Dharmaraskha 1) (233 ?-310 ?) Moine de Dunhuang, ville-oasis d’Asie centrale, qui se rendit en Chine sous la dynastie occidentale des Chin et traduisit des écrits bouddhiques en chinois. Il est le traducteur de la plus ancienne version chinoise existante du Sūtra du Lotus, le Sūtra du Lotus de la Loi correcte. 2) (385-433) Moine de l’Inde centrale, qui étudia d’abord les enseignements du Hinayana mais, par la suite, fut si impressionné par le Sūtra du Nirvana qu’il se convertit au Mahayana. Il traduisit de nombreux sūtras en chinois, notamment le Sūtra du Nirvana.

Dharmodgata Bodhisattva décrit dans les sūtras de la Sagesse. Il enseigna la perfection de sagesse et ceux qui écoutèrent son enseignement et l’adoptèrent ne tombèrent jamais dans les voies mauvaises. C’est Dharmodgata qui transmit au bodhisattva Toujours-Pleurant l’enseignement de la perfection de sagesse, et ce dernier parvint à cette perfection en atteignant la sagesse suprême. Dans les sūtras de la Sagesse, le bodhisattva Dharmodgata est décrit comme un ami de bien (jp. zenchishiki) qui s’emploie à conduire le bodhisattva Toujours-Pleurant à l’illumination vie après vie.

Dieux célestes et divinités bienveillantes Ou divinités bouddhiques, divinités protectrices, divinités tutélaires, divinités gardiennes, etc. Divinités qui protègent l’enseignement bouddhique correct et ses pratiquants. Ces divinités œuvrent toutes à protéger les êtres humains et leur terre et contribuent à leur prospérité. « Les dieux du ciel et les divinités bienveillantes » sont un terme générique désignant Brahma, Shakra, les quatre rois du ciel et les autres divinités.

Dieux du soleil et de la lune Déifications du soleil et de la lune.

Dix actes mauvais Le meurtre, le vol, les relations sexuelles illicites, le mensonge, la flatterie (ou parler à tort et à travers, de façon irresponsable), la diffamation, l’hypocrisie, l’avidité, la haine et l’ignorance (soutenir des opinions erronées).

Dix directions Toutes les dimensions contenues dans l’espace, c’est-à-dire les huit directions désignées par une boussole, plus le haut et le bas.

Dix écoles Dix écoles bouddhiques du Japon : Kusha, Jōjitsu, Ritsu, Hossō, Sanron, Kegon, Tendai, Shingon, Zen et Jōdo.

Dix écoles de la Chine du Nord et du Sud Voir Trois écoles de la Chine du Sud et sept écoles de la Chine du Nord.

Dix étapes de la dévotion S’étendent de la trente et unième à la quarantième étape de la pratique de bodhisattva. Ces dix étapes suivent les dix étapes de la foi, les dix étapes de la sécurité et les dix étapes de la pratique. Celui qui se livre à la pratique des dix étapes de la dévotion cherche à procurer des bienfaits à tous les êtres vivants et à percevoir la Voie du Milieu.

Dix étapes de la foi Les dix premières des cinquante-deux étapes de la pratique de bodhisattva. Les dix étapes de la foi, qui s’étendent de l’étape où l’on fait apparaître une foi pure jusqu’à celle où l’on réalise ses vœux, comprennent notamment l’assiduité, la perception de la vacuité de toutes choses, et la faculté de prémunir son esprit contre les désirs terrestres.

Dix étapes de l’esprit Système de classification comparative formulé par Kōbō. On y considère qu’il existe dix stades dans le développement de la conscience religieuse et les enseignements bouddhiques et non bouddhiques y sont classés graduellement, en fonction du niveau auquel ils se situent. Pour Kōbō, les croyants des enseignements ésotériques de l’école Shingon avaient atteint l’étape la plus élevée : la dixième.

Dix étapes du développement Dix étapes qui permettent aux pratiquants de maîtriser les niveaux d’obscurité les plus profonds de façon à percevoir la vérité du Milieu. Dans le système des cinquante-deux étapes de la pratique de bodhisattva, on considère qu’elles s’étendent de la quarante et unième à la cinquantième étape.

Dix états Ces dix états de vie distincts sont, du plus bas au plus élevé, les suivants : enfer, avidité, animalité, asura, humanité, bonheur temporaire, étude, éveil pour soi, bodhisattva et bouddha. On parle aussi parfois des dix mondes qui sont alors énumérés comme suit : le monde de l’enfer, le monde des esprits affamés, le monde des animaux, le monde des asura, le monde des êtres humains, le monde des êtres célestes, le monde des auditeurs, le monde des bouddhas-pour-soi, le monde des bodhisattvas et le monde des bouddhas.

Dix facteurs Principe clarifiant les facteurs communs à toute vie dans chacun des dix états. Ils sont énumérés comme suit dans le chapitre “Moyens opportuns” du Sūtra du Lotus : apparence, nature, entité, pouvoir, influence, cause inhérente, relation, effet latent, effet manifeste et leur cohérence du début jusqu’à la fin. Ce dernier facteur est celui qui unifie, en instaurant une cohérence entre les neuf précédents facteurs, du début à la fin.

Dix fautes majeures Violations des dix préceptes de bien. Voir aussi Dix préceptes majeurs.

Dix filles rakshasa Divinités protectrices décrites dans le chapitre “Dharani” du Sūtra du Lotus. Avec la Mère-des-Enfants-Démons, elles firent le vœu de protéger les pratiquants du Sūtra du Lotus.

Dix méditations Dix sortes de méditations présentées par Tiantai dans La Grande Concentration et Pénétration, comme moyen d’observer la réalité de la vie. Ce sont : la méditation sur la région de l’insondable ; la méditation pour éveiller la compassion ; la méditation pour goûter la sécurité dans le monde de la vérité ; la méditation pour éliminer les attachements ; la méditation pour discerner ce qui mène à l’éveil à la réalité ultime de la vie et ce qui fait obstacle à cet éveil ; la méditation pour utiliser correctement les trente-sept conditions menant à l’éveil ; la méditation pour éliminer les obstacles à l’éveil en pratiquant les six paramita ; la méditation pour reconnaître l’étape de notre propre progression ; la méditation pour stabiliser notre esprit ; la méditation pour éliminer l’attachement à ce qui n’est pas la véritable illumination.

Dix mystères Dix aspects de la relation mutuelle entre tous les phénomènes, du point de vue de l’illumination du Bouddha. Il s’agit d’une doctrine de l’école Huayan (jp. Kegon), formulée par Zhiyan (602-668), deuxième patriarche de cette école. Elle a été révisée par le troisième patriarche, Fazang.

Dix points sans équivalence Dix points qui marquent la supériorité du Sūtra du Lotus sur tous les autres sūtras. L’un d’eux, par exemple, est que les graines de l’illumination transmises par le Sūtra du Lotus n’ont pas d’équivalent. Ce concept apparaît dans le Traité sur le Sūtra du Lotus de Vasubandhu.

Dix pouvoirs transcendantaux Pouvoirs transcendantaux manifestés par Shakyamuni dans le chapitre “Les pouvoirs transcendantaux de l’Ainsi-Venu” du Sūtra du Lotus, avant de transmettre le cœur du Sūtra aux bodhisattvas sortis de la terre.

Dix préceptes Préceptes pour les novices, hommes et femmes, de la Communauté bouddhiste. Ce sont : ne pas tuer ; ne pas voler ; s’abstenir de toute activité sexuelle ; ne pas mentir ; ne pas boire de boissons enivrantes ; ne pas porter d’ornements ou de parfums ; ne pas écouter de chants ni regarder de danses ; ne pas dormir sur un lit surélevé ou large ; ne pas manger à des heures irrégulières ; ne pas posséder d’objets de valeur, comme de l’or ou de l’argent. L’expression « dix préceptes » peut aussi être utilisée pour désigner les dix préceptes de bien ou encore les dix préceptes majeurs énoncés dans le Sūtra du filet de Brahma.

Dix préceptes de bien Dix préceptes pour les croyants laïcs du Mahayana. Ils consistent à ne pas accomplir les dix actes mauvais : le meurtre ; le vol ; les relations sexuelles illicites ; le mensonge ; la flatterie (ou parler à tort et à travers, de façon irresponsable) ; la diffamation ; l’hypocrisie ; l’avidité ; la haine ; l’ignorance.

Dix préceptes inépuisables du Sūtra de la Guirlande de fleurs Dix préceptes des bodhisattvas. L’un d’eux concerne l’observation des dix préceptes de bien ou l’interdiction des dix actes mauvais tels que le meurtre, le vol, et les relations sexuelles illicites.

Dix préceptes majeurs Préceptes pour les bodhisattvas du Mahayana énoncés dans le Sūtra du filet de Brahma. Il s’agit de ne pas tuer, ne pas voler, ne pas avoir de relations sexuelles illicites, ne pas mentir, ne pas vendre de boissons enivrantes, ne pas discuter des fautes des autres, ne pas se vanter ni dénigrer les autres, ne pas faire d’offrandes à contrecœur et ne pas épargner ses efforts pour le bouddhisme, ne pas s’abandonner à la colère, ne pas médire des Trois Trésors.

Dix principes mystiques Principes formulés par Tiantai pour interpréter le mot myō de Myōhō-renge-kyō, titre du Sūtra du Lotus. Selon Tiantai, les dix principes mystiques sont tous contenus de manière implicite dans le seul caractère myō. Ils sont de deux sortes : ceux de l’enseignement théorique, et ceux de l’enseignement essentiel du Sūtra du Lotus. Les dix principes mystiques de l’enseignement théorique sont fondés sur le concept de la réalité ultime de tous les phénomènes et du remplacement des trois véhicules par le Véhicule Unique révélé dans la première moitié du Sūtra du Lotus. Les dix principes mystiques de l’enseignement essentiel se fondent sur la révélation de l’illumination originelle du Bouddha dans le très lointain passé, exposée dans le chapitre “Durée de la vie”.

Dix sujets de méditation Sujets de méditation définis par Tiantai dans La Grande Concentration et Pénétration, dans le cadre d’un système de méditation complet destiné à percevoir la vérité des trois mille mondes en un instant de vie. Les dix sujets sont : l’existence du monde phénoménal grâce aux cinq composants, la relation entre les six organes des sens et leurs six sujets, et les six consciences naissant de cette relation ; les désirs terrestres ; la maladie ; l’effet karmique ; les fonctions démoniaques ; l’attachement à un certain niveau de méditation ; les points de vue erronés ; l’arrogance ; l’attachement aux deux véhicules ; et l’attachement à l’état de bodhisattva.

Dix titres honorifiques Dix épithètes attribuées à un bouddha pour exprimer son pouvoir, sa sagesse, sa vertu et sa compassion.

Dix-huit écrits majeurs Les dix-huit classiques du brahmanisme : les quatre Védas, les six œuvres et les huit œuvres. On considère les six œuvres comme des compléments des Védas, chacune traitant d’un sujet particulier : phonétique, grammaire, rituels et astronomie védiques. Quant aux huit œuvres, elles traitent chacune d’un domaine du savoir particulier tel que la tradition, la musique, la médecine et la technique du tir à l’arc.

Dix-huit sortes de vacuité Concept exposé dans le Sūtra de la grande perfection de sagesse (compilé par Xuanzang), suggérant que toute chose est par nature sans substance.

Dix-huitième vœu Ou vœu originel. Dix-huitième des quarante-huit vœux émis par le bodhisattva Trésor-du-Dharma avant qu’il n’atteigne l’illumination en tant que bouddha Amida. Dans le dix-huitième vœu, Trésor-du-Dharma fait le serment que, s’il atteint la bouddhéité, tous ceux qui croient en lui parviendront à renaître dans sa Terre pure, sauf ceux qui commettent les cinq transgressions capitales et ceux qui s’opposent à l’enseignement correct.

Dōamidabutsu (d.i.) Moine du Nembutsu qui vivait à l’époque de Nichiren.

Dōji (675-744) Troisième patriarche de l’école Sanron, au Japon, fin connaisseur des doctrines de l’école Hossō. Il se rendit en Chine en 701.

Dōkyō (?-772) Moine de l’école Hossō, du Tōdai-ji. Ses prières auraient contribué à la guérison de l’impératrice retirée Kōken. Quand celle-ci revint sur le trône sous le nom d’impératrice Shōtoku, Dōkyō acquit un pouvoir considérable et on l’accusa de chercher à s’emparer du trône. Après la mort de l’impératrice, il fut envoyé en exil.

Dongchun Autre nom du Supplément Dongchun au Commentaire textuel du Sūtra du Lotus. Œuvre de Zhidu, moine de l’école Tiantai, sous la dynastie des Tang, en Chine. Cette œuvre fut appelée Dongchun, en référence au lieu où vivait l’auteur.

Dōryū (1213-1278) (ch. Daolong) Moine de l’école Zen Rinzai, également appelée Rankei (Lanqi). En 1246, il quitta la Chine pour se rendre au Japon. Quand Hōjō Tokiyori fit construire le Kenchō-ji à Kamakura, en 1253, il en devint le premier grand patriarche. Il s’opposa à Nichiren et complota contre lui, avec Ryōkan notamment.

Dōshō (629-700) Fondateur de l’école Hossō, au Japon. En 653, il se rendit en Chine et étudia la doctrine Hossō, sous la direction de Xuanzang. Après une formation de huit ans en Chine, il revint au Japon et propagea l’enseignement de cette école.

Douze catégories d’écrits Classification de tous les sūtras bouddhiques selon leur contenu et leur sorte de présentation. Le terme « douze catégories d’écrits » est souvent utilisé dans le même sens que « les quatre-vingt mille enseignements » pour désigner l’ensemble des sūtras et des enseignements du Bouddha.

Douze cents honorés Bouddhas, bodhisattvas et autres éminents personnages propres à l’enseignement ésotérique de l’école Shingon, représentés dans les mandalas du Plan du diamant et du Plan de la matrice.

Douze grands vœux Vœux émis par le bouddha Maître-de-la-Médecine alors qu’il se livrait encore à la pratique de bodhisattva. Ce sont des vœux visant à guérir toutes les maladies et à mener tous les êtres vivants à l’illumination.

Dōzen-bō (?-1276) Moine du Seichō-ji. C’est sous sa direction que Nichiren commença à étudier le bouddhisme. Après sa mort, Nichiren écrivit Sur l’acquittement des dettes de reconnaissance afin d’exprimer sa gratitude envers lui.

Dronodana Frère cadet du roi Shuddhodana, le père de Shakyamuni. Il était lui-même le père de Devadatta et d’Ananda.

Dushun (557-640) Fondateur de l’école Huayan (jp. Kegon), en Chine.

Dynastie des Liang Dynastie chinoise qui régna de 502 à 557. L’empereur Wu qui fut, de 502 à 549, le premier souverain de la dynastie des Liang, est connu pour sa foi bouddhique. La capitale de son empire était Jianye. La dynastie des Liang laissa place à la dynastie des Chen.

Dynastie des Song 1) Dynastie des Liu Song. Dynastie chinoise qui régna de 420 à 479. Elle avait pour capitale Jiankang. Elle laissa place à la dynastie des Ji. 2) Dynastie chinoise qui régna de 960 à 1279, c’est-à-dire au temps de Nichiren. En 1127, sa capitale, Kaifeng, fut conquise par le royaume de Jin, qui régnait sur le nord de la Chine. Chassés de la capitale, les Song s’enfuirent vers le sud et établirent leur capitale à Linan, dans la partie méridionale de la Chine. C’est pourquoi, avant 1127, on appela la dynastie des Song la dynastie des Song du Nord et elle devint, à partir de cette date, la dynastie des Song du Sud. Elle fut finalement remplacée par la dynastie des Yuan.

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