Soka Gakkai Bibliothèque du bouddhisme de Nichiren

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L’unité entre mari et femme
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ÉCRITS: 54 L’unité entre mari et femme

( pp.464 - 466 )

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 1. Dix comparaisons énoncées dans le chapitre “Les actes antérieurs du bodhisattva Roi-de-la-Médecine” pour illustrer la suprématie du Sūtra du Lotus sur tous les autres sūtras.

 2. Il est dit dans la huitième comparaison que les auditeurs qui ont atteint les quatre étapes de l’éveil (c’est-à-dire l’étape de celui qui entre dans le courant, l’étape de celui qui ne revient [dans ce monde] qu’une fois, l’étape de celui qui ne revient jamais et l’étape d’arhat) et les pratyekabuddha (bouddhas-pour-soi) sont les premiers parmi les gens ordinaires ; de la même façon, le Sūtra du Lotus est le premier de tous les enseignements, qu’ils aient été exposés par les bouddhas, les bodhisattvas ou les auditeurs.

 3. Sūtra du Lotus, chap. 23.

 4. Ibid.

 5. Rong Qiqi (dates inconnues) était un homme de la période des Printemps et Automnes (770-403 avant notre ère). Selon Liezi, Rong Qiqi dit à Confucius (551-479 avant notre ère) qu’il avait obtenu trois plaisirs en ce monde : être né en qualité d’être humain, être né en tant qu’homme et jouir d’une longue vie.

 6. Moxi, Daji et Baosi, sont considérées en Chine comme des exemples classiques de femmes mauvaises. Elles furent respectivement les favorites du roi Jie de la dynastie des Xia, du roi Zhou de la dynastie des Yin, et du roi You de la dynastie des Zhou, et amenèrent ces hommes à se perdre dans la dissipation et le désordre.

 7. L’idée d’un âge néfaste provient de l’ancienne philosophie chinoise du yin et du yang. On considérait aussi que dix-neuf et trente-sept ans étaient pour les femmes des âges malheureux.

 8. On lit dans La Grande Concentration et Pénétration : « Les divinités Même-Nom et Même-Naissance protègent les gens. Si notre foi est forte, alors leur protection est grande ». Nichiren applique cette formule à l’épouse de Shijō Kingo.

 9. Saemon était le titre officiel de Shijō Kingo.

 10. Sūtra des rois bienveillants. Les « sept bienfaits » consistent à éviter ou à éradiquer les sept désastres. Voir « sept désastres » dans le glossaire.

46454

L’unité entre mari et femme


Texte

Points de repère


Lors du premier mois de la douzième année de Bun’ei (1275), Nichigen-nyo, l’épouse de Shijō Kingo, informa Nichiren qu’elle venait d’avoir trente-trois ans, âge considéré comme de mauvais augure pour les femmes, et elle lui fit parvenir des offrandes. Cette lettre, datée du vingt-septième jour du même mois, est la réponse de Nichiren. Face aux appréhensions de Nichigen-nyo, il l’assure qu’une femme qui adopte le Sūtra du Lotus surpasse tous les autres êtres humains et que, si sa foi est forte, elle sera certainement protégée par les bouddhas et les divinités bouddhiques.

Nichiren fait l’éloge de Shijō Kingo en lui disant qu’il est le plus important de tous les croyants laïcs ; en sa qualité d’épouse, Nichigen-nyo est aussi la plus importante des femmes du Japon. « La glycine dépend du pin et une femme dépend d’un homme » est une formule qui reflète bien la réalité de la société japonaise à l’époque médiévale où la prospérité d’une femme était largement déterminée par son mari. Ici, Nichiren exhorte plus précisément Nichigen-nyo à suivre son mari dans la foi. Cette foi partagée entre mari et femme est « l’unité » à laquelle il est fait référence dans le titre de la lettre et elle forme la base idéale du mariage.

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En ce qui concerne les enseignements erronés qui arrachent les yeux et égarent l’esprit de tous les êtres vivants du Japon, en définitive, il n’en est pas de plus mensonger que celui qui est défendu par les maîtres de l’école Shingon. Mais laissons cela de côté pour l’instant.

Bien que les dix comparaisons1 semblent illustrer le mérite relatif du Sūtra du Lotus par rapport à tous les autres sūtras, ce n’est pas vraiment dans cette intention que le Bouddha les a présentées. Son but était de comparer les pratiquants de tous les autres sūtras avec le pratiquant du Sūtra du Lotus et de montrer que le pratiquant du Sūtra du Lotus était comme le soleil et la lune, alors que les pratiquants des autres sūtras étaient comme des étoiles ou des lanternes.

Comment savons-nous cela ? La huitième comparaison2 est suivie d’un passage d’une importance primordiale. Il y est dit : « Une personne capable d’accepter et de garder ce Sūtra est la plus respectable de tous les êtres vivants3. » Ce passage en vingt-deux caractères est le cœur du Sūtra tout entier, l’œil de tous les êtres vivants. Il signifie que, si le pratiquant du Sūtra du Lotus est comme le soleil et la lune, le grand roi Brahma ou le Bouddha, alors, les pratiquants du Sūtra de Mahavairochana sont 465comme les étoiles, les ruisseaux et les rivières, ou comme les hommes du commun.

C’est sûrement pour cela que le Bouddha considère toute personne en ce monde qui adopte le Sūtra du Lotus, laïc homme ou femme, moine ou nonne, comme le seigneur de tous les êtres vivants, et il ne fait aucun doute que Brahma et Shakra tiennent cette personne en grande estime. Quand je pense à cela, j’éprouve une joie inexprimable.

De plus, en réfléchissant à ce passage de Sūtra jour et nuit et en le lisant matin et soir, je me rends compte que le pratiquant dont il est ici question n’est pas n’importe quel pratiquant du Sūtra du Lotus. Puisqu’« une personne » dans l’expression « une personne capable d’accepter et de garder ce Sūtra » désigne littéralement n’importe quel être humain, j’avais pensé qu’il pouvait s’agir de n’importe qui en ce monde, moines, nonnes, laïcs hommes et femmes qui croient dans le Sūtra du Lotus. Mais ce n’est pas le cas. Car, dans un passage ultérieur où le Bouddha se réfère encore une fois à cette personne, il est dit précisément : « Si une femme (...)4. »

Quand moi, Nichiren, je lis les sūtras autres que le Sūtra du Lotus, je n’ai pas la moindre envie de devenir une femme. Un sūtra condamne les femmes en tant que messagers de l’enfer. Un autre les décrit comme de grands serpents. Un autre encore les compare à des arbres courbés et tordus. Et il y a même un sūtra qui les décrit comme des personnes ayant calciné les graines de la bouddhéité.

Les écrits bouddhiques ne sont pas les seuls à [tenir ce langage] ; les écrits non bouddhiques aussi expriment du dédain pour les femmes. Ainsi, Rong Qiqi5 fit l’éloge des trois plaisirs, l’un d’eux étant celui de ne pas naître dans le monde en tant que femme. Il est de notoriété commune que trois femmes6 furent à l’origine de désastres. C’est seulement dans le Sūtra du Lotus que nous lisons qu’une femme qui croit en ce Sūtra non seulement surpasse toutes les autres femmes mais dépasse aussi tous les hommes.

Même si elle est confrontée aux calomnies de tous, il n’y a pas de plus grand bonheur pour une femme que d’être aimée par l’homme le plus cher à son cœur. Laissez les autres vous détester à leur guise. De quoi avez-vous à vous plaindre, si vous êtes aimée par le bouddha Shakyamuni, le bouddha Maints-Trésors et les bouddhas des dix directions, ainsi que par Brahma, Shakra et les dieux du soleil et de la lune ? Tant que vous méritez l’éloge du Sūtra du Lotus, quelle raison avez-vous d’être mécontente ?

Vous dites que vous venez d’atteindre l’âge néfaste de trente-trois ans7 et que, pour cette raison, vous m’avez envoyé des offrandes. Je les ai présentées au bouddha Shakyamuni, au Sūtra du Lotus et au dieu du soleil, en leur faisant part de la sincérité [de votre offrande]. Le corps d’un être humain comporte une épaule gauche et une épaule droite sur lesquelles reposent deux divinités, l’une appelée Même-Nom et l’autre, Même-Naissance. Ce sont les deux divinités auxquelles Brahma, Shakra et les dieux du soleil et de la lune ont assigné le rôle de protéger chaque personne. Depuis le moment où nous entrons dans la matrice de notre mère jusqu’à la fin de notre vie, elles nous accompagnent, comme notre ombre ou nos yeux. Que nous commettions un acte mauvais ou réalisions une bonne action, elles rapportent tout aux divinités célestes sans omettre le plus infime détail, fût-il aussi minuscule qu’une goutte de rosée ou qu’une particule de poussière. Cela est relaté dans le Sūtra de la Guirlande de fleurs et cité par le Grand Maître Tiantai dans le huitième volume de La Grande Concentration et Pénétration.

Tiantai déclare cependant qu’une femme à la foi faible, même si elle adopte le Sūtra du Lotus, sera abandonnées8. Ainsi, si un général en chef est timoré, ses soldats deviendront lâches. Si l’arc n’est pas solide, la corde sera mal tendue. Si le vent est doux, 466les vagues ne s’élèveront pas. Tout cela est en accord avec les principes de la nature.

Or, [votre mari] Saemon9 est un croyant du Sūtra du Lotus, qui n’a pas son égal parmi les croyants laïcs au Japon. Étant mariée à un tel homme, vous êtes aussi la femme la plus importante de tout le Japon. Puisque vous consacrez votre vie au Sūtra du Lotus, le Bouddha vous considère certainement comme l’égale de la fille du roi-dragon. Le caractère [utilisé pour transcrire le mot] femme implique l’idée de « dépendre ». La glycine dépend du pin et une femme dépend d’un homme. Faites de Saemon votre maître qui vous guide quant à la foi dans le Sūtra du Lotus. L’infortune de votre trente-troisième année se changera en bonheur. Voilà ce que signifie le passage : « Les sept désastres disparaîtront instantanément et les sept bienfaits apparaîtront aussitôt10. » Vous rajeunirez et accumulerez des bienfaits.


Avec tout mon respect,
Nichiren


Le vingt-septième jour du premier mois


Réponse à l’épouse de Shijō Kingo

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Notes


 1. Dix comparaisons énoncées dans le chapitre “Les actes antérieurs du bodhisattva Roi-de-la-Médecine” pour illustrer la suprématie du Sūtra du Lotus sur tous les autres sūtras.

 2. Il est dit dans la huitième comparaison que les auditeurs qui ont atteint les quatre étapes de l’éveil (c’est-à-dire l’étape de celui qui entre dans le courant, l’étape de celui qui ne revient [dans ce monde] qu’une fois, l’étape de celui qui ne revient jamais et l’étape d’arhat) et les pratyekabuddha (bouddhas-pour-soi) sont les premiers parmi les gens ordinaires ; de la même façon, le Sūtra du Lotus est le premier de tous les enseignements, qu’ils aient été exposés par les bouddhas, les bodhisattvas ou les auditeurs.

 3. Sūtra du Lotus, chap. 23.

 4. Ibid.

 5. Rong Qiqi (dates inconnues) était un homme de la période des Printemps et Automnes (770-403 avant notre ère). Selon Liezi, Rong Qiqi dit à Confucius (551-479 avant notre ère) qu’il avait obtenu trois plaisirs en ce monde : être né en qualité d’être humain, être né en tant qu’homme et jouir d’une longue vie.

 6. Moxi, Daji et Baosi, sont considérées en Chine comme des exemples classiques de femmes mauvaises. Elles furent respectivement les favorites du roi Jie de la dynastie des Xia, du roi Zhou de la dynastie des Yin, et du roi You de la dynastie des Zhou, et amenèrent ces hommes à se perdre dans la dissipation et le désordre.

 7. L’idée d’un âge néfaste provient de l’ancienne philosophie chinoise du yin et du yang. On considérait aussi que dix-neuf et trente-sept ans étaient pour les femmes des âges malheureux.

 8. On lit dans La Grande Concentration et Pénétration : « Les divinités Même-Nom et Même-Naissance protègent les gens. Si notre foi est forte, alors leur protection est grande ». Nichiren applique cette formule à l’épouse de Shijō Kingo.

 9. Saemon était le titre officiel de Shijō Kingo.

 10. Sūtra des rois bienveillants. Les « sept bienfaits » consistent à éviter ou à éradiquer les sept désastres. Voir « sept désastres » dans le glossaire.

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