J’apprends par votre lettre que vous êtes affligé d’une douloureuse maladie. En un sens, cela me fait de la peine de vous savoir souffrant, mais, d’un autre côté, je m’en réjouis aussi. Il est dit dans le Sūtra de l’enseignement de Vimalakirti : « À ce moment-là, le riche Vimalakirti se dit : “Je suis malade, étendu sur mon lit, [alors, pourquoi l’Honoré du monde, homme de grande compassion, ne prend-il pas pitié de moi ?]” (...) À ce moment-là, le Bouddha dit à Manjusri : “Va rendre visite à Vimalakirti et renseigne-toi sur sa maladie.” » Il est dit dans le Sūtra du Nirvana : « À ce moment-là, l’Ainsi-venu (...) prit l’apparence d’une personne au corps souffrant et s’étendit sur le flanc droit comme un malade. » Il est dit dans le Sūtra du Lotus : « [L’Ainsi-Venu est heureux et va très bien], n’ayant que peu de maladies et peu de soucis1. » Il est dit dans le huitième volume de La Grande Concentration et Pénétration : « À Vaishali, Vimalakirti était alité, malade, et se servait de sa maladie comme moyen pour promouvoir les enseignements. (...) Grâce à sa disparition, l’Ainsi-Venu enseigna l’éternité [de la vie] et, par la maladie, le pouvoir [de la Loi]. » Il est dit aussi : « Il existe six causes de maladie : la disharmonie entre les quatre éléments ; la consommation inappropriée de nourriture ou de boisson ; la pratique de la méditation assise inappropriée ; l’attaque des esprits maléfiques ; l’œuvre des démons ; et les effets du karma. »
On lit dans le Sūtra du Nirvana : « Il y a trois catégories de personnes dont la maladie est extrêmement difficile à guérir. La première concerne ceux qui calomnient le Grand Véhicule ; la deuxième, ceux qui commettent les cinq transgressions capitales ; et la troisième, les icchantika, ou personnes à l’incroyance incorrigible. Les 636maladies dont ces trois catégories de personnes sont affligées sont les plus graves du monde. »
Il est dit aussi : « Celui qui crée du mauvais karma en cette vie (...) souffrira certainement en enfer. (...) Mais en faisant des offrandes aux Trois Trésors, on évite de tomber en enfer et l’on reçoit la rétribution en cette vie, sous forme de douleurs de la tête, des yeux ou du dos. » Il est dit dans La Grande Concentration et Pénétration : « Même si l’on a commis des fautes graves (...), la rétribution peut être allégée en cette vie. Et, quand la maladie survient, c’est que le mauvais karma est sur le point d’être dissipé. » Dans son Traité de la grande perfection de sagesse, le bodhisattva Nagarjuna dit : « [Réponse] : Dans ce cas, aucun des sūtras, depuis le Sūtra de la Guirlande de fleurs jusqu’aux sūtras de la Sagesse, n’est un enseignement secret, mais le Sūtra du Lotus est secret. (...) [Le Sūtra du Lotus est] comme un grand médecin qui peut changer le poison en élixir. » Tiantai expliqua plus en détail cette citation en disant : « On peut comparer cela à un médecin de talent qui peut changer le poison en remède. (...) Le fait qu’il soit prédit dans ce Sūtra que les personnes des deux véhicules peuvent atteindre l’illumination signifie que [ce Sūtra] peut changer le poison en remède. C’est ce que signifie le Traité de la grande perfection de sagesse lorsqu’il dit : “Les divers sūtras ne sont pas des enseignements secrets ; seul le Sūtra du Lotus est secret”2. » Il est dit dans La Grande Concentration et Pénétration : « Le Sūtra du Lotus peut les guérir [les maladies], et c’est pourquoi on l’appelle myō, ou merveilleux. » Miaole dit : « Comme il peut guérir ce que l’on croit incurable, on l’appelle myō ou merveilleux3. »
Il est dit dans le Sūtra du Nirvana : « Le roi Ajatashatru, de Rajagriha, était de nature cruelle. (...) Il tua son père et, par la suite, dans un accès de remords, il développa une forte fièvre. (...) Cette fièvre provoqua une irruption de furoncles sur tout son corps. Ils étaient immondes et puants, de sorte que personne ne pouvait l’approcher. À ce moment-là, sa mère, Vaidehi, essaya de l’aider en appliquant divers médicaments, mais les furoncles ne firent qu’empirer ; tout espoir de guérison semblait anéanti. Le roi dit à sa mère : “Ces furoncles ont leur origine dans l’esprit ; ils ne proviennent pas des quatre éléments. Même si des gens prétendent qu’un médecin pourrait les guérir, ce serait impossible (...).” Puis l’Honoré du monde, le maître plein de compassion et de bienveillance, se livra à la méditation dite de la lune-bienveillante4 pour sauver le roi. En entrant en méditation, il émit un brillant rayon de lumière. Ce rayon à la clarté douce retomba sur le corps du roi, et instantanément les furoncles furent guéris. »
Il est dit dans le septième volume du Sūtra du Lotus de la Loi merveilleuse, qui représente la grande sagesse de l’Égalité : « Ce Sūtra procure de bons remèdes aux maux des habitants du Jambudvipa. S’il est donné à un malade d’entendre ce Sūtra, sa maladie disparaîtra et il ne connaîtra ni la vieillesse ni la mort5. »
Au regard des citations précédentes, il semblerait que votre maladie ne puisse trouver son origine que dans les six causes de maladie. Je laisse pour l’instant de côté les cinq premières causes. Les maladies liées à la sixième [cause], qui résultent du karma, sont les plus difficiles à guérir. Elles varient par leur gravité, et on ne peut faire de déclarations certaines à leur sujet, mais nous savons que les plus graves d’entre elles résultent du karma créé en s’opposant au Sūtra du Lotus. Même Shen Nong, Huangdi, Hua Tuo et Bian Que ont levé les mains [en signe d’impuissance]6 et Détenteur-d’Eau et Porteur-d’Eau7, Jivaka et Vimalakirti, ont eux aussi gardé le silence. De telles maladies ne peuvent être guéries que par le bon médicament du Sūtra du Lotus du bouddha Shakyamuni, comme l’explique le Sūtra lui-même.
Il est dit dans le Sūtra du Nirvana, à propos du Sūtra du Lotus : « Même la faute de calomnier cet enseignement correct [sera 637éradiquée], si l’on se repent et que l’on adopte la foi dans l’enseignement correct (...). Nul enseignement autre que cet enseignement correct ne peut vous sauver ou vous protéger. C’est pourquoi il faut adopter la foi dans l’enseignement correct. » Le Grand Maître Jingxi8 a dit : « Le Sūtra du Nirvana désigne le Sūtra du Lotus en le qualifiant d’[enseignement] suprême9. » Il dit aussi : « C’est comme une personne qui tombe à terre mais qui se relève, en prenant appui sur le sol. De la même façon, celui qui s’oppose à l’enseignement correct sera finalement sauvé des voies mauvaises10. »
Le bodhisattva Vasubandhu était à l’origine un érudit des enseignements du Hinayana. Dans sa tentative pour empêcher la propagation des enseignements du Mahayana dans l’ensemble des cinq régions de l’Inde, il écrivit cinq cents traités sur le Hinayana. Par la suite, cependant, il rencontra le bodhisattva Asanga et abandonna sur-le-champ ses opinions erronées. Il se mit en face d’Asanga et lui dit que, afin d’éradiquer la totalité de sa faute d’un seul coup, il voulait se couper la langue. Asanga l’arrêta en disant : « Vasubandhu, sers-toi de cette langue pour faire l’éloge du Mahayana. » Vasubandhu écrivit immédiatement cinq cents traités du Mahayana dans lesquels il réfutait le Hinayana. Il fit aussi un vœu selon lequel, tant qu’il serait en vie, sa langue ne prononcerait jamais plus les enseignements du Hinayana. C’est ainsi qu’il éradiqua sa faute passée et renaquit par la suite dans le ciel où réside le bodhisattva Maitreya11.
Le bodhisattva Ashvaghosha, originaire de l’Inde de l’Est, fut le treizième dans la lignée des successeurs des enseignements du Bouddha. À un moment donné, Ashvaghosha avait été un maître des enseignements brahmaniques. Cependant, quand il débattit avec le moine bouddhiste Punyayashas de la validité de leurs enseignements respectifs, il prit rapidement conscience de la supériorité des enseignements bouddhiques. Ashvaghosha était prêt à se décapiter afin de s’acquitter de sa faute passée, et il dit : « J’ai été pour moi-même le pire ennemi, ce qui m’a conduit en enfer. » Mais Punyayashas le réprimanda en ces termes : « Ashvaghosha, ne vous tranchez pas la tête ! Utilisez plutôt cette tête et cette bouche pour faire l’éloge du Mahayana. » Peu après, Ashvaghosha écrivit L’Éveil de la foi dans le Mahayana, où il réfutait les enseignements brahmaniques et le Hinayana. Cela marqua le début de la propagation des enseignements du Mahayana en Inde.
Le Grand Maître Jizang, du temple Jiaxiang, figurait parmi les plus remarquables érudits de Chine. Il a été le fondateur de l’école Sanlun [devenue l’école Sanron au Japon]. Convaincu que nul ne pourrait l’égaler sur le plan de la connaissance, il brandit très haut la bannière de son orgueil. Il défia le Grand Maître Tiantai en lui proposant de discuter avec lui du passage où il est dit : « Parmi les sūtras que j’ai prêchés, que je prêche ou que je prêcherai, [ce Sūtra du Lotus est le plus difficile à croire et le plus difficile à comprendre]12. » Dans le débat, Jizang fut laminé et renonça sur-le-champ à ses croyances erronées. Afin d’expier sa grave faute d’opposition à l’enseignement correct et envers ceux qui le gardent, il rassembla plus de cent éminents érudits et supplia le Grand Maître Tiantai Zhizhe de leur donner un enseignement. Jizang utilisa son corps comme un pont pour permettre au Grand Maître Tiantai d’accéder [à l’estrade], soutenant avec sa tête les pieds de ce dernier. De plus, il servit Tiantai pendant sept ans, coupant le bois de chauffage et puisant l’eau pour lui. Il cessa d’enseigner, dispersa ses disciples et, afin de se purger de sa grande vanité, il s’abstint de réciter publiquement le Sūtra du Lotus. Après la mort du Grand Maître Tiantai, Jizang demanda une audience à l’empereur de la dynastie des Sui pour lui rendre hommage. Au moment de partir, il s’agrippa aux genoux de sa Majesté et, en larmes, lui fit ses adieux. Quelque temps 638plus tard, Jizang se regarda dans un vieux miroir et, voyant son reflet, se condamna lui-même pour ses erreurs passées. Tous ces nombreux actes de pénitence furent accomplis pour éradiquer sa maladie karmique.
Quand on y pense, le Sūtra du Lotus, ce merveilleux Sūtra du Véhicule Unique, représente les paroles d’or des trois sortes de bouddhas13. Comparé à un brillant joyau, il apparaît comme le plus élevé de « tous les sūtras que j’ai prêchés, que je prêche ou que je prêcherai ». Il y a des passages du Sūtra du Lotus où il est dit : « Parmi tous les sūtras, [le Sūtra du Lotus] occupe la position la plus importante14 » et, « [de tous ces sūtras], le Sūtra du Lotus est le plus important15 » ! Le grand Maître Dengyō dit que [l’école du Lotus est] l’école fondée par le Bouddha lui-même16.
Je me suis livré à une étude complète des divers sūtras du Shingon, tels que le Sūtra de Mahavairochana, le Sūtra de la couronne de diamants, et le Susiddhikara-sūtra, mais je n’y ai rien trouvé d’écrit qui soit comparable aux passages précédemment cités du Sūtra du Lotus. L’affirmation [que ces autres sūtras sont supérieurs au Lotus] semble n’être qu’un préjugé énoncé par Shanwuwei, Jingangzhi, Bukong, Kōbō, Jikaku et Chishō. [Que ce ne soit qu’un préjugé] nous porte donc à penser que la véritable intention des bouddhas Shakyamuni et Mahavairochana consista uniquement à affirmer la suprématie du Sūtra du Lotus. Quand les Trois Grands Maîtres Kōbō, Jikaku et Chishō, fondateurs des enseignements du Shingon au Japon, se rendirent en Chine durant la dynastie des Tang, ils héritèrent par l’intermédiaire de Huiguo et de Faquan des supercheries et des illusions originellement énoncées par les trois Maîtres des Trois Corbeilles Shanwuwei, Jingangzhi et Bukong. Quand, de retour au Japon, ils propagèrent le Sūtra du Lotus et les enseignements du Shingon, ils cachèrent la lune brillante du Sūtra du Lotus, Véhicule suprême qui surpasse tous les autres sūtras du passé, du présent et de l’avenir, et [à la place] montrèrent les mandalas des deux Plans du Shingon17, qui sont comparables à la lueur d’une luciole. Pis encore, ils calomnièrent le Sūtra du Lotus en qualifiant cette œuvre de « théorie puérile » située dans « la région des ténèbres ». Cependant, ces commentaires furent comme un poignard tourné contre ceux qui les avaient émis. Ce n’est pas le Sūtra du Lotus mais le Sūtra de Mahavairochana qui abonde en théories puériles et se trouve dans la région des ténèbres. Les fondateurs des enseignements de l’école Shingon étaient d’emblée pervertis. Alors, comment leurs adeptes, moines et laïcs pourraient-ils être intègres ? Un fleuve contaminé à la source sera pollué sur tout son cours. C’est pourquoi le pays du Soleil a connu une longue nuit sombre, et l’arbre du Soleil est désormais sur le point d’être flétri par le gel venu de l’étranger18.
Bien que n’étant pas dans le courant principal de l’école Shingon, vous avez cependant été au service d’un fidèle mécène de cet enseignement. Vous avez vécu bien des années durant dans une maison dont la famille se consacrait à une doctrine erronée et, mois après mois, votre esprit a été contaminé par les erreurs de vos maîtres. Même si des montagnes gigantesques s’écroulent et que les grands océans s’assèchent, cette faute qui est la vôtre ne s’effacera pas facilement. Cependant, du fait de l’influence des liens karmiques latents et de la compassion qui imprègne votre vie présente, vous m’avez rencontré, moi, moine à l’humble savoir, quand vous vous y attendiez le moins, et vous avez pris la décision d’amender votre comportement. C’est pourquoi, même si votre faute a provoqué pour l’instant ces furoncles dont vous souffrez, dans l’avenir de plus graves souffrances vous seront épargnées.
Le roi Ajatashatru eut à souffrir de graves furoncles parce qu’il avait commis les cinq transgressions capitales et calomnié l’enseignement correct. Mais ses furoncles disparurent instantanément quand la lumière 639produite par la méditation du Bouddha, dite de la lune bienveillante, illumina son corps. Et, bien qu’il fût prédit que le roi n’avait plus que vingt et un jours à vivre, la durée de sa vie fut prolongée de quarante ans. Pour exprimer sa profonde reconnaissance, il exigea avec ferveur que mille arhat transcrivent les paroles d’or prononcées par le Bouddha tout au long de sa vie19, assurant ainsi la propagation des enseignements du Bouddha dans les époques de la Loi correcte, de la Loi formelle et de la Fin de la Loi.
Vos furoncles sont le résultat d’une seule faute : l’opposition à l’enseignement correct. La Loi merveilleuse que vous adoptez maintenant dépasse la méditation aussi bienveillante que la lune. Comment pourriez-vous ne pas guérir de vos furoncles et comment la durée de votre vie pourrait-elle ne pas être prolongée ? Si les mots que je prononce se révèlent inexacts, vous devriez crier : « Le Bouddha, œil du monde entier, est un grand menteur, et le Sūtra du Lotus, merveilleux Sūtra du Véhicule Unique, est un écrit [qui n’est fait que] de belles paroles. L’Honoré du monde devrait me prouver qu’il se soucie de mériter son titre. Tous les sages et toutes les personnes de mérite devraient venir me protéger si elles ne veulent pas trahir leurs vœux. »
Une lettre ne peut transmettre tout ce que l’on aimerait dire, et les mots ne peuvent exprimer pleinement tout ce que l’on a dans le cœur. Le reste devra attendre jusqu’à notre prochaine rencontre.
Avec mon profond respect,
Nichiren
Le troisième jour du onzième mois
Réponse au moine séculier Ōta
Notes
1. Sūtra du Lotus, chap. 15. C’est une réponse à cette question adressée au bouddha Shakyamuni par les bodhisattvas sortis de la terre : « L’Honoré du monde est-il bien à l’aise, a-t-il peu de maladies et peu de soucis ? »
2. Sens profond du Sūtra du Lotus.
3. Annotations sur La Grande Concentration et Pénétration.
4. La méditation aussi bienveillante que la lune : ici, la compassion illimitée du Bouddha est comparée à la lumière de la lune, qui soulage l’inquiétude et apporte la paix de l’esprit.
5. Sūtra du Lotus, chap. 23.
6. Shen Nong et Huangdi étaient deux des trois souverains, dirigeants légendaires idéaux de la Chine ancienne, réputés excellents médecins. Hua Tuo était un médecin de la dynastie des Han postérieurs, que l’on disait particulièrement doué pour les opérations chirurgicales. Bian Que était un médecin de la période des Printemps et Automnes (770-403 avant notre ère) en Chine.
7. Détenteur-d’Eau et Porteur-d’Eau étaient père et fils. Présentés comme d’excellents médecins, ils sont décrits dans le Sūtra de l’excellent roi.
8. Autre nom attribué à Miaole. Jingxi était le nom de son lieu de naissance.
9. Annotations sur le Commentaire textuel du Sūtra du Lotus.
10. Ibid.
11. Cette histoire est développée dans les Annotations sur le Traité en cent vers de Jizang. On dit que le ciel où vit Maitreya est le ciel Tushita, le quatrième des six cieux dans le monde du désir. Selon la tradition, Vasubandhu a obtenu une renaissance dans ce ciel où il présente la Loi aux êtres célestes qui s’y trouvent.
12. Sūtra du Lotus, chap. 10.
13. Le bouddha Shakyamuni, le bouddha Maints-Trésors et les bouddhas des dix directions.
14. Sūtra du Lotus, chap. 23.
15. Ibid., chap. 10.
16. Adapté d’un passage des Principes remarquables du Sūtra du Lotus.
17. Le mandala du Plan de la matrice, décrit dans le Sūtra de Mahavairochana, et le mandala du Plan du diamant, décrit dans le Sūtra de la couronne de diamants.
18. Le pays du Soleil désigne le Japon et l’arbre du Soleil est un ancien nom du Japon, cité dans un document chinois.
19. C’est là une référence au premier concile bouddhique qui entreprit la tâche de compiler les enseignements du Bouddha. Avec le soutien du roi Ajatashatru, ce concile se tint dans la Grotte des Sept Feuilles, près de Rajagriha, dans le Magadha, peu après la disparition du Bouddha.